Le baril de Brent, de référence internationale, s'est échangé à 80,15 dollars le baril à 09 h 41, heure locale (06 h 41 GMT), avec une hausse de 0,3 % par rapport au cours de clôture d’hier, qui était de 79,94 dollars le baril.
Selon les médias internationaux, le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, a déclaré, lors d’une interview dans la journée du dimanche, que la Chine devrait représenter, à elle seule, environ la moitié de la croissance de la demande mondiale de pétrole cette année.
Birol a laissé entendre que si la demande chinoise continue d'augmenter, les principaux exportateurs de pétrole pourraient reconsidérer leurs politiques de production.
Les cours avaient subi la pression des inquiétudes concernant la demande et des incertitudes du marché, qui ont été exacerbées par l'interdiction des produits pétroliers maritimes russes par l'Union européenne, entrée en vigueur le 5 février, ainsi que le plafonnement des prix mondiaux du pétrole visant à affecter sur les revenus pétroliers de Moscou.
Le prix-plafond de 100 dollars le baril, pour les produits pétroliers russes haut de gamme tels que le diesel, et un prix de 45 dollars le baril sur les produits à prix réduit, comme le fuel, sont également entrés en vigueur dans la journée du dimanche.
Le ministre saoudien de l'Énergie, Abdulaziz bin Salman, s'est dit préoccupé, dimanche, par les éventuelles coupures d'approvisionnement énergétique à la suite des sanctions.