Les dernières déclarations du président russe, Vladimir Poutine, sur les armes nucléaires ont cependant soulevé des inquiétudes sur l’état de l'offre.
Le baril de Brent de référence internationale s'est échangé à 75,35 dollars à 09 h 57, heure locale (06 h 57 GMT), avec une augmentation de 1,01 % par rapport au prix de clôture de la séance précédente qui était de 74,59 dollars le baril.
Le baril de référence américaine West Texas Intermediate (WTI) s'est, pour sa part, échangé à 70,06 dollars, avec une hausse de 1,15 %, après avoir clôturé les échanges précédents à 69,26 dollars le baril.
Mais tant que des taux d'inflation élevés sont toujours d’actualité, avec des hausses de taux d'intérêt pratiquées dans les principales économies mondiales, les craintes d'une récession économique globale qui affaiblirait la demande de pétrole continuent d'exercer une pression baissant les prix du pétrole.
Dans une autre perspective, les hausses de prix ont également été soutenues après l’annonce de Poutine, dans la journée du samedi, concernant l’achèvement de la construction par la Russie d'une installation de stockage spéciale pour les armes nucléaires tactiques en Biélorussie voisine, une nouvelle qui a suscité des inquiétudes et des condamnations de l'Ukraine et de ses alliés occidentaux.
Daniel Hynes, stratège en matières premières auprès d’Australia and New Zealand Banking Group, a, cependant, déclaré dans un courriel qu'il était prudent concernant un rebond économique complet en Chine.