Un nombre record de journalistes ont perdu la vie en 2024, selon la Presse Emblème Campagne (PEC), les conflits au Moyen-Orient étant responsables de plus de la moitié des victimes, la majorité ayant été tuées à Gaza.
Au moins 179 journalistes ont perdu la vie dans 25 pays à travers le monde, dont près des trois-quarts dans des zones de conflit. En 2023, ce nombre était de 140.
Les conflits au Moyen-Orient ont coûté la vie à 91 journalistes : au moins 80 à Gaza, 6 au Liban, 4 en Syrie et 1 en Cisjordanie, indique la PEC dans son traditionnel rapport annuel partagé vendredi.
Décembre, un mois dramatique
Le mois de décembre a été particulièrement dramatique, avec 20 nouvelles victimes mortelles, selon la PEC.
En 2024, la guerre en Ukraine a causé la mort de 19 journalistes ukrainiens (dont la plupart s'étaient engagés dans l'armée) ainsi qu'un journaliste étranger (Ryan Evans de Reuters à Kramatorsk).
En Russie, sept journalistes tués (dont trois dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie et un à Koursk).
Quant au Bangladesh, les troubles en juillet ont causé la mort de sept journalistes.
Les hostilités au Soudan ont causé la mort de six journalistes, tandis qu'en Colombie, quatre journalistes ont perdu la vie, tout comme en Inde, en Irak et en Birmanie (Myanmar) avec respectivement trois décès dans chaque pays.
Deux journalistes ont été tuées en Somalie, deux en République Démocratique du Congo (RDC) et deux en Haïti.
Le Cambodge, le Tchad, l'Équateur, le Honduras, l'Indonésie, la Jamaïque, le Népal et les Philippines suivent, avec un décès dans chaque pays.
Au cours des cinq dernières années, les pays les plus dangereux ont été Gaza/Cisjordanie (166), l'Ukraine (59), le Mexique (55), le Pakistan (36) et l'Inde (32).