Avec ce partenariat, le géant du commerce en ligne et du "cloud" (hébergement de données accessibles à distance) prend une participation minoritaire dans Anthropic, qui a mis au point Claude, un chatbot concurrent de ChatGPT, l'outil d'IA populaire de la start-up californienne OpenAI.
L'IA dite générative permet de créer des contenus originaux, en s'appuyant sur une importante quantité de données. Elle propose une interface à l'utilisateur qui pose des questions ou fait des demandes pour obtenir texte, musique, image ou code.
Avec cet accord, Amazon veut creuser son sillon dans ce secteur en plein boom, qui aiguise l'appétit des géants d'internet mais aussi des investisseurs.
Ces groupes ont donc décidé de s'associer à des développeurs d'IA. Au début de l'année, Microsoft a ainsi étendu son partenariat avec OpenAI, via un accord portant sur plusieurs milliards de dollars.
Les développeurs et ingénieurs d'Amazon vont pouvoir, grâce aux modèles d'Anthropic, incorporer des capacités d'intelligence artificielle et créer de nouvelles expériences sur internet pour les clients d'Amazon, à travers toutes ses activités, indique la compagnie dans son communiqué.
De son côté, Anthropic va utiliser les puces d'AWS, développées spécifiquement pour la création de modèles d'apprentissage machine, et accélérer le développement de futurs modèles de chatbot.
Il y a quelques jours, Amazon a ainsi annoncé que son assistant virtuel Alexa serait doté d'IA. De son côté, Microsoft a indiqué jeudi dernier qu'elle allait intégrer à son moteur de recherche Bing la nouvelle interface d'intelligence artificielle générative d'OpenAI.
La course à l'IA est internationale. Fin août, le géant chinois de l'internet Baidu a ainsi lancé son robot conversationnel Ernie Bot, uniquement disponible pour le marché chinois dans un premier temps.