La Türkiye souhaite la conclusion d'accords internationaux pour que les écoles étrangères obtiennent un statut légal

La rédaction
16:3524/07/2024, mercredi
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Le ministre turc de l'Éducation nationale, Yusuf Tekin.
Crédit Photo : DHA /
Le ministre turc de l'Éducation nationale, Yusuf Tekin.

Le ministre turc de l'Éducation nationale, Yusuf Tekin, a déclaré que la Türkiye souhaite établir une base juridique pour 12 écoles étrangères présentes en Türkiye, qui n'ont pas de base juridique, "sur la base d'un accord international sur lequel les deux pays peuvent mutuellement se mettre d'accord".

Tekin a répondu aux questions des journalistes, mercredi, avant la réunion du groupe parlementaire de son parti à Ankara. Il a notamment répondu aux questions sur le statut juridique de certaines écoles étrangères.


Il a déclaré:
"Il s'agit d'écoles qui n'ont pas leur place dans notre législation dans des conditions normales. Par conséquent, si elles sont incluses dans la législation, elles continueront leur éducation et leur formation".

Concernant les deux écoles françaises concernées, le ministre Tekin a répondu:
"Dans le prochain processus, nous agissons conformément aux dispositions obligatoires de la Constitution de la République de Türkiye, de la loi fondamentale sur l'éducation nationale et de nos réglementations légales sur l'éducation. Nous négocions et invitons les écoles en question à dispenser un enseignement dans les limites légales".

Et de poursuivre:
"Nous avons une législation, et il y a aussi des accords internationaux que nous avons conclus avec des pays dans le cadre de l'article 90 de notre Constitution, à savoir l'article sur les accords internationaux. Pour que ces écoles aient un statut juridique, un accord international est nécessaire. Nous souhaitons établir une base juridique pour 12 écoles étrangères présentes en Türkiye, qui n'ont pas de base juridique, sur la base d'un accord international sur lequel les deux pays peuvent mutuellement se mettre d'accord".

Tekin a expliqué que les gouvernements précédents avaient averti la France de ce problème en 1993, 1998 et 2000, mais que la France s'était abstenue de prendre des mesures à cet égard et avait déclaré:


Ce que nous voulons faire, c'est conclure des accords internationaux mutuels avec d'autres pays, y compris la France.

Les négociations se poursuivent


Déclarant que les négociations avec les pays sur la question sont en cours, Tekin a déclaré qu'il était peu probable que le texte soit prêt pour la nouvelle législature.


Le ministre Tekin a conclu:
"Nous nous efforçons de conclure un accord international pour que les enfants de nos citoyens turcs en Europe puissent apprendre leur culture et leur langue maternelle démocratiquement et librement dans le domaine de l'éducation et de la formation".

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