Dans une entretien exclusive accordée à Nouvelle Aube, Nordine Gasmi, conseiller municipal d'opposition à Vaulx-en-Velin, dans l'agglomération lyonnaise, révèle des éléments significatifs concernant sa condamnation pour avoir partagé une publication critiquant les agissements d'Israël.
Nordine Gasmi, qui prévoit de faire appel de sa condamnation, décrit la publication en question comme une caricature dénonçant les agissements d'extrémistes juifs, symbolisés par des vampires, devant un enfant mort. Il affirme être victime d'une cabale orchestrée par le gouvernement français, soutenant Israël, pour intimider toute critique à l'égard de ces extrémistes.
Quant à la liberté d'expression en France, Gasmi estime qu'elle est sévèrement restreinte dès lors qu'il s'agit d'Israël, remettant en question la démocratie française. Il évoque une censure active qui vise à dissuader toute critique en attaquant les individus qui s'expriment, plutôt que de simplement les empêcher de parler.
Il souligne également l'hypocrisie médiatique, notant que la critique de la politique d'Erdogan est tolérée, mais que celle d'Israël est réprimée, renforçant ainsi l'idée d'une inégalité de traitement en matière de liberté d'expression.
Enfin, Gasmi aborde la question de la stigmatisation en politique, affirmant que l'accusation d'antisémitisme peut gravement nuire à une carrière politique, alors que d'autres formes de discrimination, telles que l'islamophobie, ne semblent pas être aussi sanctionnées.