Samedi 11 mai 2024 à Cotonou, les travailleurs du public comme du privé ont répondu à l’appel de leurs leaders syndicaux. La marche pacifique a été finalement autorisée et les travailleurs ont dénoncé la cherté de la vie.
Sur les banderoles de revendications exhibées par les travailleurs, l’on peut lire :
"Non à une gouvernance qui affame"
,
"La bonne gouvernance commence d’abord par le social"
. C’est enfin la marche pacifique réclamée à cor et à cri par les leaders syndicaux de la Centrale des syndicats autonome du Bénin (CSA-Bénin), la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), l'Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB) et la Confédération des Organisations syndicales indépendantes du Bénin (COSI-Bénin).
Sur plusieurs kilomètres, les travailleurs ont marché et fait du bruit pour rejoindre la place de l’étoile rouge.
D’après les organisateurs de la marche, environ dix mille travailleurs étaient dans la rue. Ils dénoncent la cherté de la vie avec le prix du maïs qui ne fait que galoper.
"Le maïs, c’est bien il a interdit l’exportation. C’est bon. Il n’a qu'à continuer ainsi"
, se réjouit Odile Hessou, une syndicaliste qui apprécie déjà la récente décision du gouvernement d’interdire temporairement l’exportation du maïs.
Les leaders syndicaux revendiquent également le déblocage des avancements des échelons de salaires. C’est pourquoi ils exigent le dialogue avec le pouvoir exécutif.
"Mais il n’a qu’à nous écouter et comprendre ce que nous demandons et s’asseoir avec ses membres du gouvernement pour discuter. C’est ce que nous voulons"
, insiste le syndicaliste François Djossou.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que Patrice Talon serait prêt à recevoir les leaders des confédérations et centrales syndicales pour une audience à la présidence de la République.
Ce sera le 23 mai 2024 au palais de la Marina à Cotonou d’après les syndicalistes. Mais les services de la présidence n’ont pas encore confirmé ce rendez-vous.
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