Le match Espagne-Brésil contre le racisme aura lieu le 26 mars

La rédaction
17:4415/01/2024, lundi
MAJ: 15/01/2024, lundi
AFP
Le joueur brésilien Vinicius Junior, attaquant du Real Madrid, quitte le tribunal après avoir présenté des preuves et témoigné concernant les insultes racistes qu'il a subies lors d'un match de la Liga espagnole contre le Valencia CF le 21 mai, à Madrid, le 5 octobre 2023.
Crédit Photo : OSCAR DEL POZO / AFP
Le joueur brésilien Vinicius Junior, attaquant du Real Madrid, quitte le tribunal après avoir présenté des preuves et témoigné concernant les insultes racistes qu'il a subies lors d'un match de la Liga espagnole contre le Valencia CF le 21 mai, à Madrid, le 5 octobre 2023.

Le match amical Espagne-Brésil contre le racisme, organisé en réaction aux insultes racistes ayant visé l'attaquant brésilien du Real Madrid Vinicius l'an dernier, aura lieu le 26 mars à Madrid, a annoncé la fédération espagnole.

En juin, les fédérations des deux pays avaient indiqué que ce match se tiendrait en mars au stade Santiago-Bernabeu du Real Madrid, mais n'avaient pas communiqué de date précise.


Ce match servira
"à renforcer l'engagement contre la violence et le racisme dans le foot (...) en faisant une grande fête du football entre deux des sélections les plus puissantes du panorama international",
a expliqué la fédération espagnole de football (RFEF) dans un communiqué.

Les insultes racistes ayant visé Vinicius le 21 mai lors d'un match de championnat à Valence avaient entraîné une vague d'indignation internationale et l'ouverture d'une enquête par la justice espagnole.

La RFEF avait alors admis que le football espagnol avait
"un problème avec le racisme".

Leader malgré lui de la lutte contre les discriminations dans le football espagnol, Vinicius est
"malheureusement habitué"
aux actes racistes dans les stades espagnols, avait souligné en novembre son entraîneur Carlo Ancelotti, après de nouvelles insultes contre la star brésilienne de la part d'un supporter du FC Barcelone.

En juin, quatre supporters ultras de l'Atlético, accusés d'avoir pendu fin janvier un mannequin à l'effigie du joueur à un pont de la capitale espagnole, ont été interdits de stade pendant deux ans.


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