Des enfants tiennent une banderole aux couleurs de l'idéologie LGBT avant le match de football de Ligue 1 française entre le LOSC Lille et Nice au stade Pierre Mauroy à Lille, le 19 mai 2024.
Une association LGBT a déposé plainte pour homophobie contre Mohamed Camara, Mostafa Mohamed, Nabil Bentaleb et leurs clubs respectifs ainsi que contre la LFP.
L'association Bleus et Fiers, militant pour la diffusion de l'idéologie LGBT dans le football, a déposé plainte mardi contre les joueurs Mohamed Camara, Mostafa Mohamed et Nabil Bentaleb ainsi que leurs clubs respectifs de Monaco, Nantes et Lille, et contre la LFP pour
"provocation publique à la haine en raison de l'orientation sexuelle"
.
Lors de la 34e et dernière journée de Ligue 1 dédiée à la propagande LGBT sous couvert de
"lutte contre l'homophobie"
, le 19 mai dernier, Camara avait masqué le badge LGBT à l'avant de son maillot et teint en noir les couleurs de l'arc-en-ciel sur le logo Ligue 1 collé à sa manche. Il avait également refusé de poser sur la photo d'avant-match.
Convoqué par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) et refusant de participer à des ateliers de sensibilisation à la cause LGBT, le milieu monégasque a été suspendu quatre matches.
Une sanction jugée très faible par l'association LGBT Bleus et Fiers, qui a décidé de déposer plainte mardi.
Un acharnement judiciaire qui vise également la LFP
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Cette plainte vise également le Nantais Mostafa Mohamed, estimant que
"le joueur a refusé de jouer le match pour éviter de porter le tee-shirt avec les messages de lutte contre l'homophobie"
pour la deuxième année consécutive, ainsi que le Lillois Nabil Bentaleb, qui faisait ses lacets durant la photo devant la banderole de propagande LGBT lors de l'avant-match.
Bleus et Fiers a en outre porté plainte contre les clubs des trois joueurs, Monaco - qui avait présenté ses excuses à la LFP et évoqué de possibles sanctions en interne -, Nantes et le LOSC. L'association incrimine leur
"absence de réactions fortes"
et leur
"complaisance".
La LFP est aussi visée par la plainte: l'association lui reproche de ne pas avoir
"effectué un signalement auprès du procureur de la République devant tout comportement délictuel, en l'espèce aggravé par l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre".
La Ligue, qui n'a pas souhaité faire de commentaire vis-à-vis de la plainte contre elle, rappelle régulièrement qu'elle organise pourtant depuis novembre 2021 des ateliers de sensibilisation à la propagande LGBT dans tous les clubs professionnels.
Une question se pose désormais: les joueurs sont-ils payés pour jouer au football ou pour relayer la propagande LGBT ?
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