Mali: affrontements entre les forces militaires et des groupes armés à Tinzaoutene

11:5126/07/2024, Cuma
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Une patrouille des forces armées maliennes a été attaquée à Tinzaoutene, près de la frontière algérienne, par des groupes terroristes.
Crédit Photo : Média X / Archive
Une patrouille des forces armées maliennes a été attaquée à Tinzaoutene, près de la frontière algérienne, par des groupes terroristes.

Une patrouille des forces armées maliennes a été visée jeudi par une attaque des groupes armés "terroristes" à Tinzaoutene, dans la région de Kidal près de la frontière algérienne, selon un communiqué relayé par l'état-major général des armées.

Une vive réaction des forces armées maliennes s'en est suivie, précise la même source, ajoutant qu'une lourde perte est déjà enregistrée du côté des groupes terroristes.


En outre, l'état-major général des armées indique suivre avec une attention particulière cette situation et donnera plus d'informations et de précisions au fur et à mesure de l'évolution. Aucun bilan n'a été donné par le communiqué de l'armée.


En début de semaine, précisément le 22 juillet courant, l'armée malienne avait annoncé avoir pris le contrôle de la localité de In-Afarak, région de Kidal dans le nord du Mali.

"L'Etat-Major Général des Armées informe l'opinion nationale que ce lundi 22 juillet 2024, les unités des FAMa ont pris le contrôle (…) de In-Afarak située à environ 122 km au nord-ouest de Téssalit, région de Kidal"
, lit-on dans un communiqué de l'armée malienne.

La même source a rappelé que cette localité était
"un carrefour commercial très important, sujet à plusieurs trafics".

L'opération de contrôle de la localité a été menée dans le cadre de
"la défense du territoire national et la protection des personnes et leurs biens",
conclut le communiqué de l'armée.

Pour rappel, depuis plus d'une décennie, le Mali est confronté à des attaques terroristes et des conflits communautaires.


Après le coup d'État du mois de mai 2021, les forces armées essayaient de reprendre le contrôle de tout le territoire. Et l'accord de paix signé en 2015 par le gouvernement et les groupes rebelles du nord sous l'égide de l'ONU a été rompu, en faveur d'une
"nationalisation"
de la paix et la conciliation entre Maliens.

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