Trois personnes peuvent encore se trouver sous les décombres, a indiqué à l'AFP une porte-parole des sauveteurs, Ioulia Barycheva.
Selon elle, les 3e, 4e et 5e étages ont été en grande partie détruits.
Olga Nenets, 67 ans, vit dans l'immeuble touché. Elle n'a guère d'espoir qu'on retrouve les disparus vivants.
Une femme de 31 ans été tuée et quatre personnes blessées, selon le ministre de l'Intérieur, Igor Klymenko.
La Russie vise toutes les nuits des villes ukrainiennes, souvent situées loin du front, et dément systématiquement faire des victimes civiles.
L'Ukraine a, elle, multiplié ces dernières semaines les attaques de drones loin derrière les lignes ennemies, en territoire russe.
La Russie a encore affirmé en avoir détruit 28 dans la nuit de mardi à mercredi au-dessus des régions frontalières de Koursk et Belgorod, ainsi qu'en mer Noire.
Jusqu'ici, les avancées ont été très réduites, et les Russes mènent leurs propres offensives dans l'Est, dans les zones de Koupiansk et Avdiïvka.
Kiev n'a pas dit quelles cibles ont été visées, mais les forces spéciales avaient revendiqué quelques heures plus tôt des frappes destructrices sur des aérodromes de l'armée russe.
Enfin, l'Ukraine s'attend à ce que la campagne de bombardements nocturnes de la Russie s'accélère encore dans les semaines à venir, l'armée russe étant suspectée de préparer, comme l'année dernière, des frappes à répétition contre l'infrastructure énergétique ukrainienne pour plonger la population dans le noir et le froid en plein hiver.