Jeudi, le syndicat a annoncé que les autorités ont empêché un responsable syndical espagnol d'entrer dans le pays pour participer à la marche de protestation de samedi.
Jusqu'à 09h55 (GMT), les autorités tunisiennes n'ont fait aucun commentaire sur les déclarations de Taboubi, mais elles nient généralement ces accusations et affirment leur attachement aux droits et à la liberté d'expression.
La manifestation s'inscrit dans le cadre d'une série de mouvements de protestation annoncés par l'UGTT depuis le début du mois de février dernier, pour défendre le droit syndical et rejeter la détérioration de la situation économique et sociale dans le pays.
Le pays connaît une grave crise économique, exacerbée par les répercussions de la pandémie de coronavirus, et le coût élevé de l'importation d'énergie et de matières premières, suite à la crise russo-ukrainienne.
La Tunisie traverse également une crise politique depuis le 25 juillet 2021, date à laquelle le président Kaïs Saïed a imposé des mesures d’exception.