La justice tunisienne a condamné le candidat à l'élection présidentielle Ayachi Zemmal à un an et huit mois de prison, selon une déclaration de son avocat, Abdel-Sattar Massoudi. Ce dernier a annoncé la décision via une publication sur "Facebook", précisant que le verdict avait été prononcé par le tribunal de Jendouba.
Abdel-Sattar Massoudi avait déjà signalé le 11 septembre que le parquet du tribunal de première instance de Siliana avait émis cinq mandats d'arrêt contre son client, l'accusant d'avoir falsifié des parrainages nécessaires pour valider sa candidature à la présidentielle.
La campagne de Zemmal avait, par ailleurs, annoncé le 6 septembre que le parquet avait ordonné sa détention en attendant son procès sur cette accusation.
En Tunisie, les candidats à l'élection présidentielle doivent obtenir 10 parrainages de parlementaires, ou 40 de chefs de conseils locaux, régionaux ou municipaux, ou encore 10 000 parrainages de citoyens répartis sur au moins 10 circonscriptions électorales.
Outre le président sortant Kais Saied, Ayachi Zemmal (opposition, Mouvement Azimoun) et Zouhair Maghzaoui (Mouvement populaire, pro-Saied) figurent parmi les candidats retenus.
La campagne électorale en vue de l'élection présidentielle a débuté le samedi 14 septembre et se poursuivra pendant 21 jours, avec un vote prévu le 6 octobre prochain.