Ces simulations ont eu lieu dans la ville de Taichung, mettant en action des secouristes se précipitant pour évacuer des blessés sur des civières et des mannequins censés représenter des morts qu'ils transportaient dans des sacs mortuaires.
Cela nous sera utile.
L'armée chinoise a organisé trois jours d'exercices militaires pour faire pression sur Taïwan, après une rencontre entre sa présidente Tsai Ing-wen et le troisième personnage de l'Etat américain, Kevin McCarthy, président de la Chambre des représentants.
Des navires de guerre, des vedettes rapides lance-missiles et des avions de chasse ont notamment été mobilisés pour ces opérations qui ont donné lieu à des simulations de frappes ciblées et à un encerclement de Taïwan. Les exercices militaires chinois ont pris fin lundi.
La Chine considère Taïwan comme une province qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.
Les exercices traditionnellement planifiés à Taichung se concentrent généralement sur les catastrophes.
Des camions de pompiers se précipitent sur les lieux, sirènes retentissantes, alors que des excavatrices et des grues déblayent de faux débris.
Dans un autre de ces scénarios, du gaz coloré est diffusé dans l'air pour simuler une attaque chimique au cours de laquelle une équipe d'intervenants en combinaison adéquate sauve un civil inconscient pris entre deux feux.
Des écrans de télévision diffusent des informations de dernière minute montrant une fausse réunion de crise de responsables.
Les exercices de jeudi s'inscrivent dans un cadre plus large alors que les menaces chinoises deviennent plus belliqueuses.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie a également alimenté les craintes que Pékin dispose désormais d'une feuille de route pour annexer son petit voisin.
Plusieurs exercices jeudi semblaient s'être inspirés de situations observées dans des villes ukrainiennes bombardées, notamment des opérations de sauvetage dans des bâtiments effondrés.