Le Tadjikistan, la plus pauvre des ex-républiques soviétiques, est souvent en proie à des catastrophes naturelles.
La quasi totalité des victimes vivaient dans le Haut-Badakhchan (aussi appelé Gorno-Badakhchan), région autonome frontalière de l'Afghanistan, de la Chine et du Kirghizstan.
Le Haut-Badakhchan est enserré par les imposantes montagnes du Pamir, avec des sommets dépassant les 7.000 mètres.
Cette région isolée en raison d'infrastructures de transport insuffisantes représente environ la moitié du territoire tadjik mais seulement 2% des plus de 9,5 millions d'habitants du Tadjikistan.
Le président Emomali Rahmon, au pouvoir depuis trois décennies, a reçu des télégrammes de condoléances de plusieurs dirigeants d'ex-républiques soviétiques, dont son homologue russe Vladimir Poutine, ainsi que du président iranien Ebrahim Raïssi.