Le chef des droits de l'homme de l'ONU a mis en évidence les graves violations des droits de l'homme commises au cours des 14 dernières années de conflit en Syrie et a appelé à des efforts urgents pour reconstruire le pays et rendre justice aux victimes lors de sa visite historique.
Les conflits en cours doivent cesser.
Turk a rencontré le leader des autorités intérimaires, Ahmed Al-Sharaa, qui a reconnu l'importance de respecter les droits de l'homme pour tous les Syriens et la nécessité de la guérison, de la construction de la confiance, de la cohésion sociale et de la réforme institutionnelle. Ils ont discuté des opportunités et des défis auxquels une nouvelle Syrie sera confrontée. Ensuite, il a souligné:
Les droits de l'homme doivent être au centre, permettant à chacun de vivre librement et également dans la dignité.
Il a exprimé son admiration pour le courage et la résilience du peuple syrien, malgré les souffrances qu'il a endurées au fil des ans.
Turk a souligné l'importance de la justice transitionnelle, y compris la préservation des fosses communes et la documentation des crimes de guerre, comme éléments cruciaux de la reconstruction de la Syrie. Il a également insisté sur la nécessité d'un processus de réconciliation inclusif, avec la cohésion sociale et la construction de la confiance au cœur de ce processus.
Il a appelé la communauté internationale à reconsidérer les sanctions sectorielles, qui, selon lui, ont exacerbé la souffrance des Syriens ordinaires.
Turk a également souligné la nécessité de traiter les inégalités entre les sexes, de protéger les droits au logement et à la propriété des déplacés et d'aider les millions de Syriens qui souhaitent retourner chez eux volontairement.
Turk a commencé son voyage en Syrie par une visite à la prison de Sednaya, un symbole de la répression sous le régime de Bashar Al-Assad, où des milliers de détenus auraient été exécutés.