Les dernières élections se déroulaient selon un complexe système indirect, basé notamment sur les clans, composante fondamentale de la société somalienne.
Ce système était régulièrement source de tensions et d'instabilité qui, selon de nombreux observateurs, profitaient à l'insurrection des terroristes qui ensanglante le pays depuis 2007.
Un premier pas avait été fait la semaine dernière au niveau local, avec des élections aux conseils de district tenus sur ce principe dans l'Etat du Puntland, dans le nord du pays, qui avait été citées en exemple par la communauté internationale.
Cet accord a été conclu lors d'une réunion du Forum consultatif national qui a notamment réuni le président Hassan Cheikh Mohamoud, le Premier ministre Hamza Abdi Barre et les dirigeants des Etats fédérés. Le président de l'Etat du Puntland, bien que membre de ce Forum, n'était toutefois pas présent pour signer le texte.
Pays fragile de la Corne de l'Afrique, la Somalie fait face depuis 2007 à une sanglante rébellion menée par les terroristes. Elle vit aussi au rythme d'aléas climatiques extrêmes récurrents, dont une sécheresse historique débutée fin 2020 et des inondations ces dernières semaines qui ont déplacé des centaines de milliers de personnes.