Le chef de l’Etat espère ainsi convaincre les députés et sénateurs qui restent encore opposés à l’adoption du texte malgré son adoption, mercredi, en commission mixte paritaire.
S’il choisit d’aller jusqu’au vote, le risque d’un camouflet est plus présent que jamais puisque le parti présidentiel ne dispose que d’une majorité relative au Palais Bourbon et pourrait donc voir sa réforme rejetée par les députés.
Cependant, il pourrait recourir au déclenchement de l’article 49.3, ce qui l’expose à un risque de censure et à une radicalisation du mouvement de contestation porté par l’intersyndicale.
Mercredi soir, Emmanuel Macron, qui a reçu sa Première ministre Élisabeth Borne, ainsi que tous les ministres concernés par la réforme, a évoqué la possibilité d’une dissolution de l’Assemblée nationale en cas d’échec.