Pakistan: un ex-sénateur parmi 5 morts dans un attentat avant une élection

09:534/07/2024, Perşembe
AFP
Des personnes transportent le cercueil de l'ancien sénateur Hidayatullah Khan vers une ambulance, tué dans l'explosion d'une bombe dans le district de Bajaur, dans la province pakistanaise de Khyber Pakhtunkhwa, le 3 juillet 2024.
Crédit Photo : AFP /
Des personnes transportent le cercueil de l'ancien sénateur Hidayatullah Khan vers une ambulance, tué dans l'explosion d'une bombe dans le district de Bajaur, dans la province pakistanaise de Khyber Pakhtunkhwa, le 3 juillet 2024.

Un ancien sénateur pakistanais, candidat à une élection partielle, a été tué mercredi avec quatre autres personnes dans un attentat près de la frontière avec l'Afghanistan, selon une source policière.

"Il semble qu'une bombe télécommandée a visé la voiture transportant l'ancien sénateur"
, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police du district, sous couvert d'anonymat car non autorisé à parler aux médias. Il a ajouté:

Une enquête est en cours pour déterminer le type d'explosif utilisé et le commanditaire. Mais les mécréants ont augmenté leurs activités dans la région dernièrement.

L'ancien sénateur Hidayatullah Khan, deux personnes qui l'accompagnaient et deux policiers ont été tués dans l'attentat commis dans le district de Bajaur, à 45 kilomètres de la frontière afghane. Cette zone a vu une recrudescence des actions militantes depuis le retour des talibans au pouvoir en 2021.

L'explosion meurtrière a eu lieu avant des élections partielles prévues le 11 juillet, auxquelles Hidayatullah Khan se présentait comme candidat indépendant.


En janvier, un candidat soutenant l'ancien Premier ministre emprisonné Imran Khan avait été abattu dans le même district avant les élections générales, dans une attaque revendiquée par la section locale de Daesh.


Le Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), distinct des talibans afghans mais partageant une idéologie similaire, compte des affiliés très actifs dans la région, ciblant principalement les responsables de la sécurité. Aucun groupe n'a revendiqué l'attaque de mercredi, et le TTP a nié toute implication. Le mois dernier, le gouvernement a annoncé le lancement d'une nouvelle opération antiterroriste pour soutenir les forces armées face à la recrudescence des actions militantes.

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