L'inflation sur un an s'est élevée à 29,4% en juin, contre 37,97% en mai, selon les données du Bureau national des statistiques.
Des années de mauvaise gestion financière et d'instabilité politique ont poussé l'économie pakistanaise au bord de l'effondrement, une situation exacerbée par une crise énergétique mondiale et des inondations dévastatrices qui ont laissé un tiers du pays sous l'eau l'année dernière.
Le pays a obtenu vendredi un accord de confirmation (SBA) avec le Fonds monétaire international (FMI) d'une valeur de 3 milliards de dollars, qui lui offre toutefois un peu de répit pour faire face à son énorme endettement.
Le gouvernement du Premier ministre Shehbaz Sharif, a déjà annoncé faire de l'inflation son cheval de bataille en prévision des élections législatives, qui doivent avoir lieu d'ici la fin de l'année.
Les Pakistanais les plus pauvres sont ceux qui continuent à ressentir le plus durement la crise, confirment les dernières données.
Le taux de pauvreté dans le pays devrait atteindre 37,2% cette année, selon un rapport de la Banque mondiale publié en avril.
Ses réserves en devises ont également chuté à seulement 3,5 milliards de dollars, à peine de quoi couvrir trois semaines d'importations.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) n'a été que de 0,29% pour l'exercice budgétaire décalé clos le 30 juin, contre 6,1% un an plus tôt.