Selon un communiqué publié par l'ONU ce mardi, ces réformes, notamment le "projet Marty" présenté en janvier par le ministère français de l'Intérieur, mettent en péril les acquis de l'accord de Nouméa.
En janvier, le gouvernement a proposé un projet de loi constitutionnelle pour dégeler le corps électoral à partir du 1er juillet 2024, en y intégrant les citoyens nés sur place ou y résidant depuis au moins dix ans.
Cette réforme, suspendue en juillet par le président français Emmanuel Macron, est fortement contestée par les indépendantistes, qui craignent qu'elle ne réduise l'influence des Kanaks en diluant leur pouvoir électoral.
Au moins onze personnes sont mortes en Nouvelle-Calédonie depuis le début des violences qui touchent cet archipel du Pacifique, colonisé par la France au XIXe siècle.