Hans Kluge, en charge des pays européens au sein de l'OMS, a déclaré que sur la base des informations reçues de la part de la Chine, il n'y avait pas de menace. Des informations plus détaillées et régulières sont, toutefois, nécessaires pour surveiller l'évolution de la situation, selon l'Associated Press (AP).
Le responsable de l'OMS a renouvelé sa demande à la Chine de partager des bases de données sur le nombre de personnes infectées par le virus et celles décédées suite à cette infection et de les mettre à la disposition du public, selon la même source.
Dans le même contexte, Maria Van Kerkhove, responsable technique au sein de l'OMS au sujet de la Covid, a confirmé que le mutant XPP 5.1 est la forme la plus transmissible du variant Omicron, à ce jour.
Elle a ajouté, dans des déclarations rapportées par le site européen Euronews, mardi, que le danger de ce variant n'est pas encore assez clair.
Les estimations des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) montrent que le variant XPP 5.1 représentait 18,3 % des infections pour la semaine prenant fin le 31 décembre 2022 et 27,6 % des cas séquentiels pour la semaine prenant fin le 7 janvier.
La Corée du Sud, le Japon, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, la France, le Maroc, le Qatar, le Canada, la Grèce, la Malaisie, la Finlande et les Pays-Bas ont rétabli des mesures exigeant des test négatifs pour les personnes en provenance de Chine.