La ministre britannique de l'Intérieur, Suella Braverman, a continué, mercredi, à défendre les dispositions du très controversé projet de loi sur l'immigration clandestine, affirmant que le gouvernement ne violait aucune loi.
La nouvelle stratégie du gouvernement britannique pour faire barrage aux petits bateaux de migrants a été critiquée par les organisations de défense des droits de l'homme et les défenseurs des réfugiés, qui estiment qu'elle viole le droit international et les obligations du Royaume-Uni au titre de la convention relative au statut des réfugiés.
Le projet de loi prévoit la détention de la majorité des personnes arrivant par petits bateaux pendant les 28 premiers jours, sans possibilité de libération sous caution ou de contrôle judiciaire, et les empêche de présenter des demandes de suspension d'expulsion jusqu'à ce que leur renvoi ait eu lieu.
Amnesty International rappelle, pour sa part, que les droits des migrants, des réfugiés et des demandeurs d'asile sont protégés par le droit international, indépendamment de la manière dont ils sont entrés dans un pays et des raisons qui les ont poussés à s'y rendre.