La même source a ajouté que l'absence d'accès aux fournitures médicales et humanitaires met en danger la vie des patients.
En raison de la guerre et des restrictions israéliennes, la population gazaouie, particulièrement celle des districts de Gaza et du nord de l'enclave palestinienne, est au bord de la famine, tandis qu'une grave pénurie de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant frappe ce territoire à la suite du siège total imposé par Israël.
La fermeture du point de passage de Rafah risque d'exacerber les souffrances d'environ 2,4 millions de Palestiniens à Gaza, dont deux millions de personnes déplacées, surtout que les stocks alimentaires dans l'enclave palestinienne ne couvrent qu'une période allant de 24 heures à quatre jours, selon l'Onu.
Pour justifier son invasion, Israël affirme que la ville de Rafah est le dernier bastion du Hamas où seraient déployées quatre de ses brigades, et ce, en dépit des mises en garde régionales et internationales sur les répercussions catastrophiques d'une opération militaire dans cette ville où s'entassent 1,5 million de Palestiniens, en majorité des personnes déplacées.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 114 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'Onu.