Madrid, Dublin et Oslo apporteront une réponse "ferme" aux "attaques" d'Israël

La rédaction
18:0928/05/2024, mardi
AFP
Le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin (G), le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, Jose Manuel Albares, et le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide (D) lors de la conférence de presse conjointe à la Représentation permanente de l'Espagne auprès de l'Union européenne à Bruxelles, le 27 mai 2024.
Crédit Photo : KENZO TRIBOUILLARD / AFP
Le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin (G), le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, Jose Manuel Albares, et le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide (D) lors de la conférence de presse conjointe à la Représentation permanente de l'Espagne auprès de l'Union européenne à Bruxelles, le 27 mai 2024.

L'Espagne, l'Irlande et la Norvège, dont la reconnaissance coordonnée mardi de l'Etat de Palestine a provoqué la fureur des autorités israéliennes, apporteront une réponse "ferme" aux "attaques" de la diplomatie israélienne, a assuré le ministre espagnol des Affaires étrangères. 

"Nous allons apporter une réponse (...) coordonnée avec la Norvège et l'Irlande, qui sont ciblées par le même type de désinformation exécrable et d'attaques sur les réseaux sociaux",
une réponse
"ferme et sereine"
à ces
"provocations"
, a déclaré José Manuel Albares devant la presse.

Personne ne peut nous intimider (...)

"Nous ne faisons pas notre politique extérieure en réagissant à coup de tweets, nous avons les idées claires sur le chemin que nous devons prendre"
, a-t-il ajouté à l'issue du conseil des ministres ayant adopté le décret reconnaissant formellement l'État de Palestine.

La réponse de Dublin, Madrid et Oslo aura lieu
"au moment approprié". 

À ce propos, M. Albares a accusé la diplomatie israélienne d'être plus
"intéressée à parler des tweets que par les décisions de la Cour internationale de justice"
, la plus haute juridiction de l'ONU, qui a ordonné vendredi à Israël de stopper son offensive militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Rendu furieux par la décision de Madrid, Dublin et Oslo de reconnaître l'État de Palestine, le chef de la diplomatie israélienne, Israël Katz, multiplie depuis plusieurs jours les messages rageurs contre ces trois pays sur le réseau social X.

Il a notamment accusé mardi le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez de se rendre
"complice des appels au génocide du peuple juif"
en reconnaissant l'État de Palestine et en maintenant à son poste la numéro trois du gouvernement espagnol, Yolanda Díaz, qui a appelé récemment à libérer la Palestine
"du fleuve à la mer".

Israël Katz a aussi mis en ligne dimanche une vidéo de danseurs de flamenco, en affirmant que le mouvement de résistance palestinien disait
"merci pour (ses) services"
à Pedro Sánchez. 


Des vidéos du même genre ciblant les dirigeants irlandais et norvégien ont également été diffusées par le chef de la diplomatie israélienne.


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