Madagascar: six morts dans le sillage d'un cyclone

10:1928/03/2024, Perşembe
AFP
Un homme tente de déblayer les décombres d'une maison après le passage du cyclone Batsirai, dans le district de Tanambao, le 8 février 2022 à Mananjary au Madagascar.
Crédit Photo : RIJASOLO / AFP (Archive)
Un homme tente de déblayer les décombres d'une maison après le passage du cyclone Batsirai, dans le district de Tanambao, le 8 février 2022 à Mananjary au Madagascar.

Six personnes ont trouvé la mort et plus de 2 600 autres ont été sinistrées par le cyclone Gamane, qui a atterri mercredi matin sur la pointe nord de Madagascar, selon les informations obtenues dans la soirée auprès du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC).

Mille autres personnes avaient déjà été sinistrées dans la semaine en raison de fortes pluies, a-t-on précisé de la même source, et le bilan pourrait encore s'alourdir.


Gamane a été requalifié dans la soirée en forte tempête tropicale et devrait quitter l'île de l'océan Indien vendredi après-midi, d'après les prévisions météorologiques.


Une particularité de ce cyclone: sa trajectoire n'a été confirmée qu'au dernier moment. Jusqu'à douze heures avant son atterrissage, les prévisions estimaient qu'il frôlerait simplement l'île. De plus, il est très stagnant, donc sa vitesse de déplacement est lente et son action destructrice est concentrée.

Le système dépressionnaire devait
"frôler la côte nord-est de Madagascar mais c'est un phénomène naturel et il y a eu un changement de trajectoire",
a précisé le général Elack Andriakaja, directeur général du BNRGC, à l'AFP.

"Il est finalement venu frapper le district de Vohémar ce matin à 5h45",
a-t-il ajouté.

"C'est rare d'avoir un cyclone comme celui-ci. Son déplacement est quasi stationnaire. Quand le système stationne dans un lieu, il ravage toutes les infrastructures. Et cela provoque des conséquences graves pour la population, avec d'importantes inondations dues à la pluie se mêlant au vent",
a-t-il encore ajouté.

Des images impressionnantes ont montré des torrents dévalant dans des villages, des gens marchant dans les rues avec de l'eau jusqu'à la taille, et des villageois formant des chaînes humaines pour secourir les habitants des maisons.

Des routes et des ponts ont été inondés et coupés.


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