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OMS: "Le Mpox ne se propage pas de la même manière que le COVID-19"

13:1923/08/2024, vendredi
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 Un passager passe devant les bannières de sensibilisation au virus du papillome humain au terminal de l'aéroport international Anna à Chennai le 21 août 2024.
Crédit Photo : R.Satish BABU / AFP
Un passager passe devant les bannières de sensibilisation au virus du papillome humain au terminal de l'aéroport international Anna à Chennai le 21 août 2024.

Le virus Mpox, transmis par contact, n'est pas le même que celui du Covid-19, qui se propage par voie aérienne. Ils ne se transmettent pas de la même manière, a déclaré jeudi un responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Maria Van Kerkhove, directrice du Département de la préparation et de la prévention des épidémies et des pandémies au sein de l'OMS, et Otim Patrick Ramadan, chef d'équipe de la gestion au sein du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, ont évoqué le virus Mpox lors d'un programme en ligne qu'ils ont organisé sur X.


"Nous ne voyons pas la même situation se dérouler",
a précisé Kerkhove, faisant référence à l'évolution du coronavirus, ajoutant:
"N'importe qui peut contracter le Mpox si vous êtes en contact avec une personne infectée. Mais cela ne signifie pas que tout le monde sera malade."

Selon elle, la transmission rapide du virus SARS-CoV-2 par voie aérienne, qui a entraîné la propagation mondiale du Covid-19, met en évidence une distinction significative dans la façon dont ce virus fonctionne par rapport aux autres.

Elle explique:


Nous pouvons faire tellement de choses avec les bonnes informations, en interrompant la transmission de différentes manières.

Le Mpox est une maladie virale qui peut se propager par contact étroit ainsi que par des matériaux contaminés, comme des draps, des vêtements et des aiguilles, rapporte l'OMS.


13 pays touchés par le Mpox


Ramadan a souligné:


Le Mpox peut toucher n'importe qui. Nous constatons une transmission au niveau des ménages, qui touche les enfants, mais également les adultes.

"Actuellement, dans la région africaine, nous avons une épidémie active dans 13 pays où nous constatons qu'un large éventail de personnes est touché",
a noté le responsable.

Indiquant que 30 % des cas au Burundi et en République démocratique du Congo voisine, où l'épidémie est répandue, concernent les moins de 18 ans, elle a fait savoir que la situation est préoccupante.

La vaccination est, d'après elle, un moyen de contenir le virus Mpox, mais la quantité appropriée de vaccins ne peut pas atteindre tout le continent.


Rappelant que l'OMS recommande actuellement l'utilisation des vaccins MVA-BN et LC16 contre la variole du singe, Ramadan a souligné l'importance de la
"vaccination ciblée"
des personnes à risque et à haut risque de transmission.

La semaine dernière, l'OMS et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont déclaré le Mpox une urgence de santé publique de portée internationale et continentale.


Selon les derniers chiffres du CDC Afrique, pas moins de 17 541 cas de Mpox et 517 décès ont jusqu'à présent été signalés dans 13 pays africains.

La République démocratique du Congo, épicentre de l'épidémie actuelle, représente 96 % de tous les cas et 97 % de tous les décès signalés en 2024.


Le Congo a enregistré 16 700 cas confirmés ou suspects de Mpox, dont plus de 570 décès.


L'Afrique du Sud a enregistré 24 cas confirmés, dont trois décès, et le Cameroun cinq cas confirmés, dont deux décès. Le Burundi compte plus de 100 cas, tandis que le Nigéria en compte 39, le Libéria cinq, le Rwanda quatre, la Côte d'Ivoire et l'Ouganda deux chacun, et le Kenya un cas confirmé.


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