Maria Van Kerkhove, directrice du Département de la préparation et de la prévention des épidémies et des pandémies au sein de l'OMS, et Otim Patrick Ramadan, chef d'équipe de la gestion au sein du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, ont évoqué le virus Mpox lors d'un programme en ligne qu'ils ont organisé sur X.
Elle explique:
Nous pouvons faire tellement de choses avec les bonnes informations, en interrompant la transmission de différentes manières.
Le Mpox est une maladie virale qui peut se propager par contact étroit ainsi que par des matériaux contaminés, comme des draps, des vêtements et des aiguilles, rapporte l'OMS.
Ramadan a souligné:
Le Mpox peut toucher n'importe qui. Nous constatons une transmission au niveau des ménages, qui touche les enfants, mais également les adultes.
La vaccination est, d'après elle, un moyen de contenir le virus Mpox, mais la quantité appropriée de vaccins ne peut pas atteindre tout le continent.
La semaine dernière, l'OMS et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont déclaré le Mpox une urgence de santé publique de portée internationale et continentale.
La République démocratique du Congo, épicentre de l'épidémie actuelle, représente 96 % de tous les cas et 97 % de tous les décès signalés en 2024.
Le Congo a enregistré 16 700 cas confirmés ou suspects de Mpox, dont plus de 570 décès.
L'Afrique du Sud a enregistré 24 cas confirmés, dont trois décès, et le Cameroun cinq cas confirmés, dont deux décès. Le Burundi compte plus de 100 cas, tandis que le Nigéria en compte 39, le Libéria cinq, le Rwanda quatre, la Côte d'Ivoire et l'Ouganda deux chacun, et le Kenya un cas confirmé.