Liban: 70 100 déplacés en raison des frappes israéliennes

La rédaction
15:4926/09/2024, Perşembe
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Une école de Beyrouth accueillant des personnes déplacées qui ont fui les frappes israéliennes dans le sud du Liban, le 26 septembre 2024.
Crédit Photo : AFP /
Une école de Beyrouth accueillant des personnes déplacées qui ont fui les frappes israéliennes dans le sud du Liban, le 26 septembre 2024.

Soixante-dix mille cent personnes ont été officiellement déplacées en raison des frappes israéliennes au Liban, selon le ministre libanais de l’Intérieur, Bassam Mawlawi. Elles sont réparties sur 533 centres d’hébergement à travers le pays.

Lors d'une conférence de presse à Beyrouth, Mawlawi a déclaré que
"le ministère de l'Intérieur et les autorités compétentes s’efforcent de sécuriser les malades et les personnes à mobilité réduite parmi les déplacés et de les installer dans des centres d’hébergement".

Il a ajouté:
"Notre réponse concerne les Libanais déplacés, mais nous soutenons également chaque personne dans le besoin, avec des centres d’hébergement dans la Bekaa destinés aux Syriens".
Par ailleurs,
"13 500 Syriens ont quitté le Liban pour la Syrie".

Le ministre a salué la solidarité du peuple libanais face à cette crise, alors que l’aviation israélienne continue de frapper des civils.

Il a précisé que son ministère participerait à des réunions publiques et resterait en contact avec les gouverneurs pour identifier les besoins des déplacés.


Depuis lundi matin, l'armée israélienne a lancé son offensive
"la plus violente, la plus étendue et la plus intensive"
contre le Liban, tuant 640 personnes, dont des enfants et des femmes, blessant 2 505 autres et forçant des milliers de personnes à fuir leurs foyers.

Pour la première fois depuis le début du conflit, le Hezbollah libanais a revendiqué mercredi un tir de missile sur Tel-Aviv. Le parti a affirmé avoir visé le quartier général du Mossad avec un missile balistique Qader-1.

Depuis le 8 octobre, des factions libanaises et palestiniennes, notamment le Hezbollah, échangent quotidiennement des tirs avec l'armée israélienne le long de la "Ligne bleue" qui sépare les deux pays. Ces affrontements ont causé des centaines de morts et de blessés, principalement du côté libanais.


Ces factions appellent à la fin de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre, une guerre qui a fait plus de 137 000 victimes palestiniennes, en majorité des femmes et des enfants, ainsi que plus de 10 000 disparus.


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