La semaine dernière, la CPI a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, de l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant (qui a occupé ce poste depuis le début de la guerre de Gaza jusqu'au début de ce mois) et du commandant militaire du Hamas Mohammed Deif.
La France a notamment réitéré ce jeudi sa position selon laquelle certains dirigeants étrangers peuvent bénéficier d'immunités face aux mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI), arguant que ces immunités sont fondées sur des obligations légales internationales.
Expliquant les positions de l'Espagne concernant le conflit, il a souligné que le pays soutenait le cessez-le-feu actuel au Liban, appelait à un cessez-le-feu à Gaza et au retour des prisonniers, reconnaissait un État palestinien indépendant et demandait à l'Union européenne de réexaminer ses relations avec Israël.
La paix au Moyen-Orient arrivera parce qu'aucun avenir stable ne peut être atteint sur la base d'une violence permanente.
Le génocide de Gaza, qui sévit pour la deuxième année consécutive, a suscité de plus en plus de condamnations au niveau international, des responsables et des institutions internationales qualifiant les attaques et le blocage des livraisons d'aide de tentative délibérée de destruction d'une population.
La semaine dernière, la CPI a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre de Netanyahu et de Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis à Gaza.