Elle effectuait ses cours de journalisme et de radio, rêvant d'un avenir radieux pour devenir présentatrice de télévision, mais ses rêves se sont rapidement dissipés avec le déclenchement de la guerre israélienne dévastatrice contre la Bande de Gaza.
La petite fille Rahaf se souvient des moments difficiles qu'elle a vécus lorsque l'armée israélienne a bombardé sa maison familiale avec un tir d'obus, les contraignant à fuir vers l'un des centres d'hébergement de l'école près de chez eux dans le camp de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, pour échapper aux frappes violentes et successives contre toute la région.
Les routes et les trottoirs du nord de la bande de Gaza sont désormais des tombes pour les morts, avec l'impossibilité pour les habitants de Gaza d'accéder aux cimetières publics, suite aux violents bombardements, explique Rahaf.
La petite fille craint d'être blessée lors des opérations militaires israéliennes contre la bande de Gaza, car il n'y a pas d'hôpitaux aptes à soigner les blessés dans le nord de Gaza. Elle pourrait en souffrir énormément et pourrait même en mourir, selon ses propres mots.
Rahaf a fait état de la famine qui sévit parmi les Palestiniens du nord de Gaza à cause de l'épuisement des denrées alimentaires et des produits de première nécessité, causant la mort de plusieurs personnes par inanition, et plus particulièrement des enfants, qui meurent aussi à cause du froid extrême.
À ce jour, cette guerre a fait au moins 26 692 tués et 69 879 blessés, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'énormes destructions des infrastructures.
Pour la première fois depuis sa création en 1948, Israël comparait devant la Cour internationale de justice (dont le siège est à La Haye, aux Pays-Bas), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, pour des accusations de génocide contre les Palestiniens.