- 15.11.2024, vendredi
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Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken. Crédit photo: ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
Washington a annoncé mercredi que son chef de la diplomatie, Antony Blinken, se rendra en Chine ce week-end dans le cadre d'une visite, la deuxième d'un secrétaire d'État américain à Pékin depuis près de 5 ans, pour amorcer un dégel diplomatique.
Par voie de communiqué, le département d'État des États-Unis a déclaré que son responsable en chef, Antony Blinken, se rend en Chine et au Royaume-Uni, dans le cadre d’une tournée qui débute le 16 juin et se poursuit jusqu’au 21 du même mois.
Selon le communiqué, Blinken devrait participer, vendredi, dans la capitale britannique, Londres, à une conférence internationale sur la relance de l'Ukraine, qui vise à mobiliser le soutien international des secteurs public et privé pour aider Kiev à se relever de l’agression russe, avant de se rendre à Pékin.
Lors de sa visite à Londres, Blinken devrait rencontrer ses homologues britannique et ukrainien, ainsi que d'autres partenaires et alliés.
En Chine, le secrétaire d’État américain devrait s’entretenir avec de hauts responsables chinois et discutera de l'importance de maintenir des lignes de communication ouvertes entre Pékin et Washington afin de gérer de manière responsable la relation sino-américaine.
"Blinken discutera également de questions mondiales, régionales et bilatérales d'intérêt commun, ainsi que d’une coopération potentielle sur des défis transnationaux communs
", a ajouté la diplomatie américaine.
Le communiqué du département d’État des États-Unis intervient quelques heures après un entretien téléphonique entre Blinken et son homologue chinois, Qin Gang, qui, selon Pékin, s’est tenu à la demande de Washington.
Plus tôt mercredi, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a souligné lors d'une conférence de presse
"l'importance d’œuvrer pour empêcher la dégradation des relations entre Pékin et Washington"
.
Cette visite du responsable en chef de la diplomatie américaine avait été reportée en février après l'incursion d'un ballon
"espion"
chinois dans l'espace aérien des Etats-Unis.
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