Le Président iranien promet de riposter à l'attaque israélienne à Damas

16:092/04/2024, Salı
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Le Président iranien, Ebrahim Raïssi.
Crédit Photo : IRANIAN PRESIDENCY / AFP / Archive
Le Président iranien, Ebrahim Raïssi.

Le Président iranien, Ebrahim Raïssi, s'est engagé à riposter à l'attaque menée par Israël contre la section consulaire de l'ambassade de son pays à Damas, la capitale syrienne, soulignant que l'offensive "ne restera pas sans représailles".

C'est ce qui ressort d'un communiqué publié mardi concernant la frappe aérienne qui a visé lundi soir le bâtiment du consulat iranien à Damas.


Raïssi a qualifié l'attaque de missiles israéliens contre la section consulaire de l'ambassade de
"crime terroriste et de grave violation du droit international".

Il a ajouté que l'administration de Tel Aviv ne peut pas atteindre ses objectifs avec de telles actions.


"Nous assistons au renforcement du front de résistance de jour en jour, au dégoût et à la haine croissante des pays libres envers la nature illégitime (d'Israël), et ce crime lâche (l'attaque de Damas) ne restera pas sans représailles"
, a-t-il déclaré.

Hier lundi, l'agence de presse officielle iranienne IRNA a rapporté que la section consulaire de l'ambassade de Téhéran à Damas avait été soumise à une attaque de missile israélien.


Les Gardiens de la révolution iraniens ont annoncé dans un communiqué que 7 de leurs membres, dont deux généraux, avaient été tués lors de l'attaque israélienne contre la mission à Damas.

Bien que Tel Aviv n'ait pas revendiqué la responsabilité de cette attaque, la radio militaire israélienne a déclaré que l'offensive
"n'a pas visé le bâtiment de l'ambassade iranienne, mais plutôt un bâtiment adjacent qui servait de quartier général militaire des Gardiens de la révolution".
La même source a indiqué:

Toutes les personnes tuées dans l'attaque étaient des soldats iraniens qui y menaient des activités militaires pendant une longue période.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour "génocide".


La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.


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