- 19.11.2024, mardi
- 23:18
Des gardes-frontières israéliens se déploient sur les lieux d'une fusillade à l'extérieur de la mosquée al-Nuzha le long du boulevard Jersalem à Jaffa, au sud de Tel Aviv, le 1er octobre 2024.
Le Hezbollah a revendiqué, ce samedi, une attaque par drones suicides sur les environs de Tel Aviv, dans le centre d'Israël.
Le parti libanais a déclaré dans un communiqué que ses combattants
"ont mené une attaque par drones suicides sur les environs de Tel Aviv",
sans fournir de plus amples détails.
Le mouvement armé libanais n'a pas précisé si l'attaque a eu lieu ce samedi ou la veille, tandis que l'armée israélienne a annoncé, vendredi soir, dans un communiqué qu'un bâtiment de la ville d'Herzliya, dans le district de Tel Aviv, avait été touché et endommagé par un drone lancé depuis le Liban.
Pour la première fois depuis le début des hostilités avec le Hezbollah, le 8 octobre 2023, l'armée israélienne annonce que des drones suicides ont pu atteindre l'agglomération de Tel Aviv, en provenance du Liban.
La ville d'Herzliya est située à quelques kilomètres de cibles stratégiques, notamment l'aéroport Ben Gourion, le siège du ministère de la Défense et la principale centrale électrique de Tel Aviv.
Dans un communiqué séparé, le Hezbollah a déclaré que ses combattants
"ont ciblé la base de Homa dans le Golan syrien occupé par une salve de missiles"
.
Le mouvement armé libanais a également revendiqué une attaque menée par une salve de missiles contre la caserne israélienne de Maale Golani.
Le président français Emmanuel Macron a exhorté samedi le Hezbollah à
"cesser immédiatement"
ses frappes contre Israël, ajoutant qu'un cessez-le-feu
"devait être mis en place immédiatement"
au Liban.
"Un cessez-le-feu doit être mis en place immédiatement au Liban",
a déclaré le dirigeant français lors d'un entretien téléphonique avec Nabih Berri, président du Parlement libanais. Les frappes du Hezbollah contre Israël doivent
"cesser immédiatement"
, a insisté Emmanuel Macron.
Tel Aviv mène, depuis le 23 septembre, des frappes meurtrières d'une intensité sans précédent sur la capitale Beyrouth, ainsi qu'une incursion au sol dans le sud du Liban, faisant peu de cas des avertissements internationaux et des résolutions de l'ONU.
Depuis cette date et jusqu'au samedi 12 octobre 2024, ces raids ont fait 1 437 morts et 4 123 blessés, dont un grand nombre de femmes et d'enfants, et provoqué le déplacement forcé de 1 340 000 personnes, selon un décompte d'Anadolu basé sur plusieurs communiqués des autorités libanaises.
Selon le dernier bilan communiqué par le ministère libanais de la Santé, au moins 2 255 personnes ont été tuées au Liban, et près de 10 524 autres ont été blessées, au cours de l'année écoulée.
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