Convoi égyptien attendant au poste frontalier de Rafah, le 25 octobre 2023. Crédit photo: AA
Le responsable des médias extérieurs du Hamas, Walid Kilani, a affirmé que le mouvement palestinien ne posait aucune condition préalable à l'entrée des aides humanitaires dans la bande de Gaza.
"Nous n’avons aucune condition, et quiconque veut envoyer de l’aide, peut le faire, cela n’aurait aucun sens pour nous d’imposer une condition préalable à quiconque veut envoyer des aides à Gaza"
a-t-Il déclaré à Anadolu.
Ce dernier a souligné qu'Israël est celui qui empêche l'entrée des aides, indiquant que le nombre de camions humanitaires autorisé à entrer à Gaza est très faible et il est considéré comme symbolique.
Walid Kilani a souligné qu’Israël a menacé de frapper le poste-frontière de Rafah et le convoi des aides s’il entrait à Gaza, ajoutant qu’
"Israël tente de faire pression sur la résistance en empêchant l’arrivée des aides à la population de Gaza".
Kilani a démenti les allégations selon lesquelles il y aurait besoin d’acheminer des aides au nord pour permettre une entrée dans la bande de Gaza
, soulignant que l'Organisation de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) est responsable du stockage et de la distribution des aides qui parvient à Gaza.
Pour sa part, Joe Lyon, porte-parole adjoint du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré à Anadolu que les Israéliens n’autoriseraient l'entrée des aides à Gaza
"uniquement s'ils sont certains à 100 % qu'elle ne parviendra pas au Hamas".
Lyon a indiqué qu'Israël ne permettra l’entrée de la quantité limitée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et bombardée, que si cette aide reste uniquement au sud de la rivière Gaza.
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