La convention qui porte sur un montant de plus de 113 millions FCFA vise à produire la semence de blé pour une relance véritable de la filière, a rapporté le ministère de l’Agriculture, dans un post sur les réseaux sociaux.
La semence doit être développée par l’Institut de l’environnement et de recherche agricole (INERA) dont les chercheurs produisent déjà 20 tonnes de prébase de semence du blé.
La prébase sera mise à la disposition des producteurs semenciers pour multiplication, a indiqué le gouvernement. Et de préciser:
La convention permettra de mettre à la disposition du ministère, 10 tonnes de semence de base de blé, soit 50% des besoins du pays en semence.
Le ministre en charge de l’Agriculture, Dr Dénis Ouédraogo a estimé que la production du blé au Burkina va réduire la dépendance du pays à l’importation, créer des emplois pour les jeunes et les femmes qui exerceront dans la transformation et d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
50 variétés de blé tendre pour la fabrication du pain et 49 variétés de blé dur destinées à la fabrication du couscous sont en expérimentation à Farako-ba, sur un site de l’INERA. Seulement cinq (05) d’entre elles, sont inscrites sur le catalogue nationale, prêtes à être vulgarisées.
Au Burkina, la période propice à la production du blé est comprise entre le mois d’octobre et le mois de novembre pour profiter de la fraicheur de décembre et bien au-delà, ont soutenu les chercheurs de l’INERA.
Le Burkina est fortement dépendant des importations de produits céréaliers. Suite à la crise ukrainienne, le prix du pain a connu une forte augmentation dans le pays.