Cette attaque rapportée par Moscou est survenue deux jours après que deux frappes russes de missile ont tué neuf personnes à Pokrovsk, dans l'est de l'Ukraine.
La défense aérienne a détruit deux drones. À la suite de cette attaque terroriste déjouée, il n'y a eu aucun mort ni dégât.
Les attaques de drones ukrainiens se sont multipliées ces dernières semaines en territoire russe, en visant souvent Moscou et la péninsule annexée de Crimée.
La Russie avait affirmé lundi avoir abattu un drone ukrainien dans la région de Kalouga, à moins de 200 km au sud-ouest de Moscou, après en avoir détruit sept autres jeudi dans la même région. Dimanche, Sobianine avait annoncé qu'un engin visant la capitale avait été abattu par les forces de la défense aérienne.
Selon les autorités, Moscou a subi la semaine dernière plusieurs attaques de drones, dont une ayant endommagé un bâtiment de bureaux dans son principal quartier d'affaires, Moscou City, visé deux fois en quelques jours.
Mardi, l'armée russe a affirmé avoir visé un centre de commandement militaire ukrainien à Pokrovsk, dans l'est de l'Ukraine, Kiev l'accusant de son côté d'avoir pilonné des bâtiments civils, faisant neuf morts et 82 blessés selon le dernier bilan communiqué par Zelensky mardi soir.
Lundi soir, à quelques dizaines de minutes d'intervalle, deux missiles russes sont tombés sur un pâté d'immeubles dans le centre de Pokrovsk, localité de 60.000 habitants avant le début de l'offensive russe en Ukraine, située à une quarantaine de kilomètres du front.
Une douzaine de bâtiments qui abritaient un hôtel, des cafés, d'autres commerces, des appartements et des bureaux ont été touchés, selon le chef ukrainien de l'administration militaire de Donetsk, Pavlo Kyrylenko. Mais c'est un immeuble d'habitation de cinq étages qui a été le plus affecté par la première frappe et l'hôtel voisin Droujba dans la seconde.
Fin juin à Kramatorsk, une ville plus au nord et également près de la ligne de front, un missile russe s'était aussi abattu sur un restaurant fréquenté, provoquant la mort de 13 personnes.