La France a appelé, ce jeudi, "à ce que toute la lumière soit faite" sur l'auteur de la frappe meurtrière menée, ce mardi, contre un hôpital palestinien.
Anadolu (AA) a interrogé la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, sur l'absence de référence à Israël dans les messages de condamnation émis, mardi soir, par la Présidence française et le Quai d'Orsay, à propos du bombardement de l'hôpital Al-Ahli Baptiste, à Gaza, qui a causé la mort d'au moins 471 civils palestiniens et 342 blessés, dont 28 dans un état critique.
AA a également rappelé à la porte-parole du Quai d'Orsay que des manifestations pro-israéliennes ont récemment été autorisées en France alors que les manifestations pro-palestiniennes ont systématiquement été interdites, lui demandant sa réponse face aux déclarations de partis de l'opposition française et de diverses organisations non gouvernementales, accusant la France de partialité en faveur d'Israël.
Pour rappel, les autorités israéliennes ont nié toute implication dans l'attaque meurtrière contre l'hôpital à Gaza, tandis que les autorités palestiniennes ont accusé Tel Aviv d'en être l'auteure.