- 18.11.2024, Pazartesi
- 21:16
Une voiture passe devant des barricades à un poste de contrôle militaire sur le pont Tongil, la route menant à la ville nord-coréenne de Kaesong, dans la ville frontalière de Paju, le 9 octobre 2024.
La Corée du Nord a annoncé mercredi qu'elle couperait toutes les routes et voies ferrées reliant la Corée du Sud, au milieu de l'escalade des tensions sur la péninsule coréenne.
Dans une déclaration publiée par l'état-major général de l'armée nord-coréenne, cette décision a été présentée comme une réponse aux exercices militaires conjoints menés en Corée du Sud et à la présence fréquente d'actifs nucléaires stratégiques américains dans la région, selon l'agence officielle Korean Central News Agency (KCNA).
"Les forces hostiles deviennent de plus en plus imprudentes dans leur hystérie de confrontation, révélant ouvertement leur projet d'utiliser la force armée en violation de la souveraineté de la RPDC (République populaire démocratique de Corée). Cela pousse la grave situation sécuritaire de la péninsule coréenne vers une phase encore plus imprévisible"
, a déclaré le communiqué.
La déclaration a également précisé qu'à compter de mercredi, Pyongyang couperait complètement toutes les routes et voies ferrées reliant la Corée du Sud, tout en fortifiant les zones concernées de son côté avec des structures de défense renforcées.
Les tensions sur la péninsule coréenne se sont aggravées ces derniers mois après que la Corée du Sud et les États-Unis ont mené des exercices militaires conjoints, tandis que la Corée du Nord a lancé plusieurs missiles.
Le mois dernier, la Corée du Nord a révélé pour la première fois une installation d'enrichissement d'uranium, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, alors que le dirigeant Kim Jong Un a appelé à l'expansion des capacités nucléaires du pays.
Pyongyang a ensuite averti que les ports et bases militaires sud-coréens ne sont
"pas sûrs"
après l'amarrage d'un sous-marin américain en Corée du Sud.
En réponse aux menaces nord-coréennes, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a averti plus tôt ce mois-ci que le régime nord-coréen prendrait fin si Pyongyang tentait d'utiliser des armes nucléaires contre son pays.
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