Le pays surveille déjà étroitement ses médias et son internet, soumis à une censure des contenus qui présentent la politique de l'Etat sous un mauvais jour ou de nature à créer de l'agitation.
Un durcissement des restrictions est généralement observé autour de dates et d'événements sensibles.
La session annuelle du Parlement cette semaine à Pékin ne fait pas exception.
Des employés de certains médias d'Etat et des diplomates chinois utilisent des VPN pour publier notamment sur le réseau social X (ex-Twitter), bloqué en Chine.
La session parlementaire a débuté lundi dernier et la Chine veille durant cette période à ce qu'aucun grain de sable ne vienne enrayer ce rituel politique.
Policiers et volontaires sont notamment appelés en renfort dans les rues de la capitale chinoise où les contrôles sont plus nombreux que d'accoutumée.
Ce rendez-vous est d'ordinaire particulièrement scruté par la presse étrangère pour connaître l'état d'esprit de celui qui a la responsabilité de la politique économique.
Tout mot-clé (hashtag) à ce sujet a été bloqué cette semaine sur le réseau social Weibo, équivalent chinois de X.
Dans un discours l'an dernier, le président Xi Jinping avait souligné l'importance pour la Chine de renforcer son contrôle et la sécurité de son internet.