La Bolivie rompt ses relations diplomatiques avec Israël et exige la fin des attaques contre Gaza

09:571/11/2023, Çarşamba
MAJ: 1/11/2023, Çarşamba
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La ministre de la Présidence, Maria Nela Prada et le vice-ministre des affaires étrangères de Bolivie, Freddy Mamani lors d'une conférence de presse annonçant que le pays rompra ses relations avec Israël, le 31 octobre 2023, au palais gouvernemental Casa Grande del Pueblo à La Paz, en Bolivie. Crédit photo: HANDOUT / BOLIVIA'S FOREIGN MINISTRY / AFP
La ministre de la Présidence, Maria Nela Prada et le vice-ministre des affaires étrangères de Bolivie, Freddy Mamani lors d'une conférence de presse annonçant que le pays rompra ses relations avec Israël, le 31 octobre 2023, au palais gouvernemental Casa Grande del Pueblo à La Paz, en Bolivie. Crédit photo: HANDOUT / BOLIVIA'S FOREIGN MINISTRY / AFP

Le gouvernement bolivien a annoncé, mardi, qu'il rompait ses relations diplomatiques avec Israël.

"Nous annonçons notre décision, en tant qu'État plurinational de Bolivie, de rompre les relations diplomatiques avec Israël"
, a déclaré la ministre de la Présidence, Maria Nela Prada, lors d'une conférence de presse.

Elle a précisé que le pays sud-américain accuse Israël de commettre des crimes contre l'humanité e
t "exige"
la fin des attaques contre la Bande de Gaza,
"qui ont déjà causé la mort de milliers de civils et le déplacement de Palestiniens."

La décision a été prise
"en rejet et en condamnation de l'offensive militaire israélienne agressive et disproportionnée"
et de la
"menace pour la paix et la sécurité internationales"
, a déclaré le vice-ministre des affaires étrangères, Freddy Mamani.

La Bolivie avait déjà rompu ses relations diplomatiques avec Israël, en signe de protestation contre les attaques menées dans la Bande de Gaza en 2009, mais elles avaient été rétablies en 2020 durant la présidence de Jeanine Áñez

L'armée israélienne a intensifié ses attaques aériennes et terrestres sur la Bande de Gaza, qui subit des frappes incessantes depuis l'offensive surprise menée par le Hamas au début du mois d’octobre.


Le conflit a fait plus de 10 000 morts, dont 8 525 Palestiniens et 1 538 Israéliens.


Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a jusqu’ici rejeté les appels de plus en plus nombreux en faveur d'un cessez-le-feu, estimant qu'il s'agirait d'une
"capitulation"
devant le Hamas.

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