Cette région ukrainienne annexée par Moscou en 2014 et la ville de Sébastopol, où se situe le QG de la marine visé, sont au cœur du dispositif militaire russe pour son invasion de l'Ukraine, à la fois pour approvisionner les troupes occupant le sud ukrainien et pour mener des frappes de missiles depuis la mer.
Le ministère russe de la Défense, qui avait dans un premier temps annoncé la mort d'un militaire, a ensuite précisé que celui-ci était porté disparu.
Autour du siège, des débris étaient visibles sur plusieurs centaines de mètres et de nombreuses ambulances étaient présentes, d'après l'agence russe TASS.
Cinq missiles ont par ailleurs été abattus au-dessus de la Crimée, selon l'armée russe.
Les autorités d'occupation russe à Donetsk ont également déclaré vendredi que l'Ukraine avait mené la veille de multiples assauts dans la région, augmentant la pression sur le front est.
Le chef de l'occupation russe de la région de Donetsk, Denis Pouchiline, a estimé que la situation à Bakhmout, ville dévastée par un an de combats et cible d'une contre-offensive ukrainienne, restait "brûlante", la zone étant soumise à des "bombardements chaotiques".
L'armée ukrainienne a repris ces derniers jours deux localités -- Andriïvka et Klichtchiïvka -- et dit même avoir "percé" la ligne de défense russe dans ce secteur.
Dans le reste de l'Ukraine, une nouvelle salve russe de plus de 40 missiles de croisière a fait jeudi trois morts à Kherson, dans le sud, et sept blessés à Kiev, la capitale.
La police nationale a déclaré vendredi que sept personnes étaient mortes au total dans la région de Kherson à cause de frappes russes, au cours des dernières 24 heures.
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