Le quotidien a indiqué sur son site Internet que le Cabinet de guerre des ministres israéliens a approuvé hier soir les grandes lignes des négociations concernant un accord d'échange de prisonniers, convenu lors du deuxième sommet de Paris.
Des pourparlers se sont tenus vendredi à Paris, avec la participation d'Israël, des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar, pour discuter d'un accord d'échange de prisonniers et mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza avant le mois sacré du Ramadan, en mars prochain.
D'après Yedioth Ahronoth, après l'acceptation des grandes lignes par le mouvement Hamas, une délégation israélienne se rendra au Qatar avec un niveau de représentation inférieur à celui de la délégation qui a participé au sommet de Paris, dans la mesure où le chef des renseignements étrangers (Mossad), David Barnéa, n'y prendrait pas part.
Yedioth Ahronoth n'a pas révélé en quoi consistaient ces grandes lignes.
La même source a fait savoir que de nombreux détails devaient être discutés, notamment les termes du cessez-le-feu, le retrait de l'armée israélienne de Gaza, le retour des résidents déplacés dans le nord de la bande de Gaza et l'arrêt de la collecte d'informations par le renseignement.
Jusqu'à 11 h 20 GMT, aucune déclaration n'avait encore été publiée par le Qatar, Israël ou le Hamas concernant la reprise des négociations.
Grâce à la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, une trêve avait prévalu entre le Hamas et Israël durant une semaine jusqu'au 1ᵉʳ décembre 2023, au cours de laquelle un cessez-le-feu a été instauré, donnant lieu à un échange de prisonniers et à une entrée très limitée d'aides humanitaires à Gaza, où s'entassent près de 2,4 millions de Palestiniens.
Les opérations militaires israéliennes ont également causé d'énormes destructions à Gaza et une catastrophe humanitaire sans précédent, sur fond de pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant dues à l'état de siège imposé par Israël, et avec le déplacement forcé de près de deux millions de Palestiniens, selon les Nations unies.
Pour la première fois depuis sa création en 1948, Israël comparait devant la Cour internationale de justice (dont le siège est à La Haye, aux Pays-Bas), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, pour des accusations de génocide contre les Palestiniens.
La CIJ tient également des auditions pour plus de 50 pays, pour émettre un avis consultatif, demandé par l'Assemblée générale des Nations unies, concernant les conséquences juridiques découlant des politiques et des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.