Au total, quarante-six migrants, dont sept mineurs et treize femmes, ont été secourus par les membres d'un patrouilleur des gardes-côtes italiens, suite au naufrage de leur embarcation, la nuit dernière, dans une des zones italiennes SAR (zones internationalement désignées pour les opérations de recherche et de sauvetage), selon l'agence de presse Ansa.
Les naufragés, originaires de Guinée, de Côte d'Ivoire, du Cameroun et de Gambie, ont été débarqués peu avant minuit et demi à l'embarcadère de Favarolo à Lampedusa.
Selon les informations relevées par Ansa, les migrants secourus ont déclaré être partis de Sfax, en Tunisie, à 21 heures vendredi dernier et avoir payé 2 000 dinars (environ 600 euros) pour effectuer la traversée.
Les tentatives de traversée depuis l'Afrique du Nord afin de rejoindre l'Europe se sont multipliées. Ainsi, toujours selon l'agence de presse italienne, durant la nuit de vendredi à samedi ce ne sont pas moins de 299 migrants qui ont été secourus à bord de 6 bateaux différents et qui ont été débarqués à Lampedusa. Les cinq premiers bateaux étaient partis de Sfax en Tunisie, tandis que le dernier était en provenance de Sabratah en Libye.
Les migrants interceptés et secourus ont été conduits au Centre de secours et de premier accueil (CSPA) de Contrada Imbriacola sur l'île de Lempedusa où, à l'aube, on comptait 2 242 personnes pour un peu moins de 400 places disponibles. Une structure d'accueil qui reste surpeuplée malgré le fait que près d'un millier de personnes ont été rapatriées quotidiennement par ferries et avions militaires au cours des deux derniers jours.