Elisabeth Borne, première ministre française. Crédit Photo: Christophe ARCHAMBAULT / AFP
La Première ministre française Elisabeth Borne a évoqué une "forme d'antisémitisme" de la part du parti de la gauche radicale, La France insoumise, au lendemain de propos de cette formation, dénoncés comme des justifications à l'attaque du Hamas contre Israël par le reste de la classe politique.
Samedi, la France insoumise a estimé dans un communiqué que
"l'offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d'intensification de la politique d'occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem Est".
Le leader de ce parti, Jean-Luc Mélenchon, a pour sa part jugé que
"toute la violence déchaînée contre Israël et à Gaza ne prouve qu'une chose: la violence ne produit et ne reproduit qu'elle-même".
Des prises de position encore appuyées par le député LFI Louis Boyard, pour qui cela fait
"trop longtemps que la France ferme les yeux sur la colonisation et les exactions en Palestine. Trop longtemps que la France renvoie dos à dos la violence de l'Etat israélien et celle de groupes armés palestiniens".
Dans le même temps, le reste de la classe politique a unanimement condamné les attaques du Hamas.
"Je pense que les positions de La France insoumise sont bien connues, avec beaucoup d'ambiguïté"
et avec de l'
, qui est
"parfois aussi une façon de masquer une forme d'antisémitisme",
a estimé la Première ministre dans une interview au média BFMTV.
"A l’extrême gauche, la violence verbale est assumée, la recherche du chaos revendiquée",
avait-elle également déclaré auparavant.
La cheffe du gouvernement également dénoncé les
de l'extrême droite:
"désigner des boucs émissaires, faire de la démagogie à tout crin, et dresser les Français les uns contre les autres".
Pour elle
"les deux extrêmes ont cela en commun: ils ne cherchent pas la cohésion, mais la confrontation. Ils ne cherchent pas l’apaisement, mais l’embrasement".
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