Ismaïl Haniyeh tient Washington pour responsable du bombardement de l’hôpital al-Ahli Baptiste à Gaza

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, s'exprime lors d'un rassemblement public au cours de sa visite dans la ville de Saïda, dans le sud du Liban, le 26 juin 2022. Crédit photo: MAHMOUD ZAYYAT / AFP

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a tenu les États-Unis pour responsables, ce mardi, du bombardement de l’hôpital al-Ahli Baptiste à Gaza, qui a fait des centaines de morts et de blessés palestiniens.

Commentant la frappe israélienne, Haniyeh a déclaré dans un discours télévisé :

Les bombardements israéliens sont un massacre qui confirme la brutalité de cet ennemi et l’ampleur de la défaite retentissante qu’il a subie face à la résistance.

"Ce massacre s'ajoute à la série de massacres commis par les sionistes depuis l'occupation de la Palestine. C'est leur nature et c'est leur caractère, commettre des carnages et des tueries"

, a ajouté le chef du bureau politique du Hamas.

"L'occupation ne respecte pas les valeurs, les législations, les coutumes ou les lois. Ils ont osé violer le caractère sacré et les interdits divins sur la terre et les lieux saints, ainsi que chez le peuple palestinien et la nation"

, a fustigé Haniyeh.

Le leader palestinien a aussi déclaré :

"Ce massacre est la responsabilité de cet ennemi, qui a frappé un hôpital, une mosquée et une église au même endroit. Les Américains qui ont fourni un soutien inconditionnel à cet ennemi pour commettre ces massacres, en portent aussi la responsabilité."

Et d’ajouter:

Ce génocide est la responsabilité de ceux qui l'ont soutenue au Conseil de sécurité et ont refusé de condamner cette occupation.

Haniyeh a souligné que

"la résistance se poursuit et ne s'arrêtera pas tant qu'elle (l'occupation) ne partira pas"

Le chef du bureau politique du Hamas a appelé
"le peuple palestinien partout, notamment en Cisjordanie, à sortir dans toutes les villes et dans toutes les rues face à l'occupant et aux colons"
.

Il a également appelé

"le monde, les Nations unies, le Conseil de sécurité, l'Assemblée générale des Nations unies, les institutions juridiques et légales, la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique à condamner explicitement et clairement ce massacre hideux"

Plus de 500 martyrs

Plus tôt dans la journée du mardi, Ashraf Al-Qudra, porte-parole du ministère de la Santé à Gaza, a déclaré à Anadolu que

"plus de 500 martyrs"

ont été tués dans un bombardement israélien qui a visé l’hôpital al-Ahli Baptiste à Gaza.

Le porte-parole de l'armée israélienne a simplement déclaré que

"tous les détails ne sont pas encore disponibles"

sur ce qui s'est passé à l'hôpital, rapporte la Société de radiodiffusion publique israélienne.

Le bombardement de l'hôpital a déclenché une vague de condamnations dans de nombreuses capitales, avec des appels à la nécessité d’assurer la protection du peuple palestinien sous l’occupation israélienne.

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