Des dizaines de blessés sont transportés à l'hôpital Al-Shifa à la suite d'une frappe aérienne israélienne sur l'hôpital Ahli Arab (Baptiste) dans la ville de Gaza ce 17 octobre 2023. Crédit photo: AA
Mardi soir, le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné le bombardement israélien de l'hôpital al Ahli Baptiste de Gaza, par ailleurs, exigeant que Tel-Aviv cesse de cibler le poste frontière de Rafah.
C'est ce qui ressort du communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères, coïncidant avec une déclaration du porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf Al-Qudra, selon laquelle
"plus de 500 Palestiniens"
ont été tués dans le bombardement israélien de l’hôpital al Ahli Baptiste de Gaza.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré, dans le communiqué, qu'il
"condamne le bombardement israélien de l'hôpital al Ahli Baptiste de Gaza, qui a fait des centaines de victimes innocentes et de blessés parmi les Palestiniens"
.
L'Egypte a considéré
"ce bombardement délibéré d'installations et de cibles civiles comme une grave violation des dispositions du droit international et humanitaire et des valeurs les plus fondamentales de l'humanité"
.
Le Caire a appelé Israël à
"mettre immédiatement fin à sa politique de punition collective contre la population de la bande de Gaza"
.
Dans la foulée, la diplomatie égyptienne a appelé Israël à
"cesser de cibler les environs du terminal de Rafah pour permettre à l'Egypte, aux autres pays ainsi que les organisations internationales et humanitaires souhaitant acheminer l'aide à la bande de Gaza le plus rapidement possible"
.
L’Égypte a appelé
"tous les pays du monde, en particulier les plus influents, à intervenir pour mettre fin à ces violations et les condamner sans équivoque"
.
Israël continue d'entraver le passage de l'aide humanitaire depuis le poste frontière égyptien de Rafah avec la bande de Gaza, selon les médias et de précédentes confirmations officielles égyptiennes.
Pour le onzième jour consécutif, Israël lance d'intenses raids sur Gaza, coupant l'approvisionnement de la bande en eau, en électricité, en nourriture et en médicaments. En parallèle, d’intenses raids et arrestations israéliens ont eu lieu dans les villes et villages de Cisjordanie occupée en réponse à l’opération "Déluge d’Al-Aqsa" lancée par le Hamas et les factions palestiniennes le 7 octobre de cette année.
Bien avant la guerre actuelle, la population de Gaza, soit quelque 2,2 millions de Palestiniens, souffrait de conditions de vie extrêmement détériorées, résultat du siège israélien imposé depuis que le Hamas a remporté les élections législatives palestiniennes en 2006.
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