C'est ce qui ressort d'un communiqué conjoint publié, mercredi, par le Club des prisonniers palestiniens, la Fondation Addameer pour les droits de l'homme, le Centre d'information Wadi Hilweh (organisations non gouvernementales) et l'Autorité des affaires des prisonniers de l'OLP.
Parmi ces personnes arrêtées figurent 300 femmes, certaines sont originaires des villes arabes d'Israël, et 1 085 enfants, a fait savoir le même communiqué.
8 800 Palestiniens, dont 80 femmes, sont toujours en détention et 3 291 sont en détention administrative.
La détention administrative est une décision ordonnée par une armée israélienne, invoquant l'existence d'une menace pour la sécurité, sans chef d'accusation. Ce type de décision est reconductible pour une période de 6 mois, et pourrait même être prolongé indéfiniment.
Quant aux prisonniers détenus avant la signature des accords d'Oslo entre l'OLP et Israël en 1993, en vertu desquels l'Autorité palestinienne a été créée, leur nombre est de 22 prisonniers.