Crédit Photo : ADEK BERRY / AFP
Photo prise le 3 janvier 2024 montrant le candidat à la présidence de l'Indonésie et ancien gouverneur de Java central, Ganjar Pranowo, faisant des gestes lors d'une interview à Jakarta.
Ganjar Pranowo, l'un des trois candidats à l'élection présidentielle de février en Indonésie se dit "très optimiste" quant à ses chances de l'emporter sans le soutien du président sortant Joko Widodo, dans un entretien à l'AFP.
"On ne peut pas dépendre d'une seule personne"
, a expliqué dans un entretien publié vendredi, réalisé deux jours plus tôt, l'ancien gouverneur de Java, candidat du Parti démocratique indonésien de la lutte (PDI-P), la formation du président sortant surnommé
et qui ne peut se représenter après deux mandats de cinq ans.
Mais l'un des deux autres candidats à l'élection, Subianto Prabowo, un ancien général de 72 ans, a choisi pour co-listier le fils de
le jeune Gibran, 36 ans, et assure vouloir poursuivre la politique du président sortant - lequel ne s'est publiquement exprimé en faveur d'aucun candidat.
Le troisième prétendant à l'élection prévue le 14 février est l'ancien gouverneur de Jakarta, Anies Baswedan, considéré comme proche des musulmans conservateurs.
Si aucun des trois postulants n'obtient la majorité au premier tour, un second tour entre les deux candidats arrivés en tête sera organisé en juin. Le futur président devra prêter serment en octobre 2024.
Pour l'emporter, Ganjar Pranowo compte sur le vote "
des petits... des pauvres. Pourquoi je dis ça ? Parce que j'ai moi-même vécu cette situation depuis mon enfance",
a expliqué le candidat qui, contrairement à Subianto, issu d'une famille fortunée, a grandi dans une famille modeste avant de suivre des études de droit.
"Les enjeux sont simples"
, a ajouté l'ancien député.
"L'accès à l'éducation, l'accès à la santé, au logement, à la nourriture, qu'ils veulent obtenir au même titre que les autres".
Alors que Subianto est largement en tête des intentions de vote dans les derniers sondages, Ganjar Pranowo, un temps favori, est désormais talonné pour la 2e place par Anies.
Se gardant bien de critiquer "Jokowi", une posture occupée par Anies, Ganjar promet de poursuivre en grande partie la politique menée par le président sortant.
Ainsi, si Anies veut remettre en cause le transfert prévu en août prochain de la capitale de Jakarta à Nusantara, sur l'île de Bornéo, Ganjar ne s'y opposera pas:
"Cela a été décidé. Il n'y a pas d'autre choix que de le réaliser".
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