Hamas souligne l’échec de la stratégie militaire israélienne pour libérer les otages à Gaza

La rédaction
16:055/12/2024, Perşembe
Yeni Şafak
AA
Le Hamas affirme que la mort de six otages israéliens lors d'une frappe aérienne à Gaza démontre l’échec de la stratégie militaire israélienne pour les libérer.
Crédit Photo : AA / Archive
Le Hamas affirme que la mort de six otages israéliens lors d'une frappe aérienne à Gaza démontre l’échec de la stratégie militaire israélienne pour les libérer.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a affirmé jeudi que la mort de six otages israéliens lors d'une frappe aérienne près de leur lieu de détention démontre l'échec de l'option militaire pour leur libération.

L'armée israélienne a déclaré mercredi que les corps des six otages retrouvés à Gaza cet été auraient été probablement abattus par leurs ravisseurs en février, à peu près au moment où une frappe aérienne israélienne a touché une zone proche de leur détention dans la ville de Khan Younès, au sud de Gaza.


"La mort de davantage de captifs aux mains de leur armée confirme l’échec de la théorie de (Benjamin) Netanyahu visant à libérer les otages par la force. La pression militaire ne libère pas les captifs, elle les tue"
, a déclaré le Hamas dans un communiqué. Le mouvement a ajouté:

Netanyahu est directement responsable de la mort de dizaines de captifs, car il n'a pas su conclure un accord.

"Il n'y a pas d'alternative à l'arrêt de l'agression, au retrait des forces d'occupation et à la conclusion d’un accord d’échange"
, a-t-il insisté.

Israël, qui détient environ 10 000 Palestiniens dans ses prisons selon des groupes de défense des prisonniers, estime que 101 otages israéliens sont retenus à Gaza. De son côté, le Hamas affirme que 33 captifs israéliens ont été tués lors des frappes aériennes aveugles menées par Israël à Gaza.

Les efforts de médiation menés par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et à un accord d’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas ont échoué en raison du refus de Netanyahu de mettre fin à la guerre.


Israël a lancé une guerre meurtrière contre la Bande de Gaza après une attaque du Hamas en octobre 2023, tuant plus de 44 530 personnes, principalement des femmes et des enfants, et blessant plus de 105 500 autres.


La deuxième année de cette agression à Gaza suscite une condamnation internationale croissante, avec des responsables et des institutions dénonçant les attaques et le blocage des aides humanitaires comme une tentative délibérée de détruire la population.


Le mois dernier, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également face à une plainte pour génocide déposée devant la Cour internationale de Justice (CIJ) concernant son offensive meurtrière à Gaza.


À lire également:




#Hamas
#Gaza
#Otages
#Conflit israélo-palestinien
#Netanyahu
#Crimes de guerre
#Cour pénale Internationale (CPI)
#Bande de Gaza
#Génocide
#Israël