Crédit Photo : Delil SOULEIMAN / AFP
Des soldats américains patrouillent avec des véhicules blindés de transport de troupes (APC) dans la ville de Tal Hamis, au sud-est de la ville de Qameshli dans le gouvernorat de Hasakeh au nord-est de la Syrie, le 24 janvier 2024.
Le président américain Joe Biden a déclenché, vendredi, des frappes de représailles contre des forces d'élite iraniennes et des groupes pro-iraniens en Syrie et en Irak.
"Cet après-midi, sur mes instructions, les forces militaires américaines ont frappé des cibles sur des sites en Irak et en Syrie, utilisés par le Corps des gardiens de la révolution iraniens et les milices qui lui sont affiliées pour lancer des attaques contre les forces américaines"
, a déclaré Biden par voie de communiqué.
Et le locataire de la Maison Blanche de prévenir:
Notre riposte a commencé et se poursuivra au moment et au lieu que nous déciderons.
"Les Etats-Unis ne veulent de conflit ni au Moyen-Orient ni ailleurs dans le monde. Mais que ceux qui cherchent à nous faire du mal le sachent bien: si vous touchez à un Américain, nous répondrons"
, a-souligné le président américain, qui avait assisté quelques heures auparavant au retour des corps de trois militaires américains tués en Jordanie dimanche lors d'une attaque au drone attribuée à des groupes armés pro-iraniens.
Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) avait annoncé plus tôt vendredi dans un communiqué, que Washington avait mené des frappes en Irak et en Syrie qui ont visé le Corps des Gardiens de la révolution iraniens et des groupes pro-iraniens.,
"Plus de 125 munitions de précisions"
ont été utilisées dans ces frappes aériennes qui ont ciblé plus de 85 sites dont des centres de commandement et de renseignement, ainsi que des infrastructures de stockage de drones et de missiles appartenant à des milices et à des forces iraniennes
"qui ont permis les attaques contre les forces américaines et de la coalition"
, ajoute le communiqué de Centcom, repris par des médias étrangers.
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